Publié par - Twim'O Team
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on - mar. à 14:28 -
Classé dans - Jardinage et Paysagisme -
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<p>Début décembre, beaucoup de jardiniers regardent leurs rangs de poireaux avec un léger agacement. Les fûts restent fins, les feuilles s’affaissent sous la pluie, la terre se tasse et l’impression domine que tout s’est subitement figé. On a semé en été, repiqué avec soin, paillé pour la chaleur, et pourtant la croissance semble en pause. De là naît une vraie question : peut-on encore agir quand l’hiver s’installe vraiment ?</p> <p>Les fiches techniques répètent souvent qu’une fois repiqué, le poireau n’a plus besoin de taille, hormis l’habillage initial. Sur le terrain, certains jardiniers racontent pourtant qu’en choisissant de <strong>tailler les poireaux en hiver</strong>, en plein mois de décembre, ils obtiennent des fûts nettement plus robustes à la sortie de la saison froide. Une méthode discrète, presque confidentielle, qui intrigue autant qu’elle divise. Tout se jouerait dans quelques centimètres de feuille en moins.</p> <h2>Quand le froid bloque les poireaux au cœur de l’hiver</h2> <p>En décembre, le poireau dépense surtout son énergie à survivre. Le sol refroidi ralentit la circulation de la sève et des nutriments, les racines travaillent au ralenti. En surface, les longues feuilles se couchent sous la pluie, retiennent l’humidité et créent des zones propices à la rouille et aux pourritures. La plante entretient alors une masse foliaire parfois abîmée, ce qui détourne la sève du fût : il n’épaissit plus, même quand un léger redoux arrive.</p> <p>Pour beaucoup, cette pause hivernale ressemble à une fatalité. D’autres y voient un moment stratégique pour limiter le gaspillage d’énergie et préparer un meilleur redémarrage en fin d’hiver. La fenêtre la plus interressante se situe de décembre à mi-janvier, quand les jours sont courts mais encore un peu dynamiques. C’est justement là que la <strong>taille hivernale des poireaux</strong> trouve sa place, à condition de rester très mesurée.</p> <h2>Taille hivernale des poireaux : une pratique discrète mais payante</h2> <p>Certains jardiniers redoutent de couper en plein froid, de peur de retirer des "panneaux solaires" précieux. D’autres, qui ont comparé deux parcelles, décrivent au contraire des fûts presque deux fois plus épais sur les lignes taillées que sur celles laissées intactes. Ils ne cherchent pas à transformer chaque plant en crayon parfait, mais à enlever ce qui fatigue le plus : pointes détrempées, feuilles effilochées ou trop longues qui traînent au sol. "On peut intervenir en hiver, mais jamais juste après un gel intense : les tissus trop froids deviennent cassants et la coupe ferait plus de mal que de bien", explique un jardinier expérimenté interrogé par Ecole d'Agriculture.</p> <p>Concrètement, on passe le long du rang avec un couteau propre ou un bon ciseau et l’on retire seulement quelques centimètres de feuille, là où c’est jauni, fondu ou couché. Cette petite coupe limite la transpiration, empêche les feuilles de se recoller au sol et assèche ce microclimat humide où les maladies s’installent. Sur un poireau sain mais simplement freiné par le climat, le résultat se voit à la reprise : feuillage plus droit, fût qui reprend du volume quand les températures remontent un peu.</p> <h2>Comment retailler en décembre sans affaiblir les poireaux</h2> <p>La règle d’or pour <strong>retailler les poireaux en décembre</strong> reste simple : intervenir uniquement hors période de gel et sur des plants vigoureux. On choisit un jour où la terre est souple, les feuilles bien souples elles aussi. On coupe les pointes abîmées ou celles qui touchent le sol, sans dépasser quelques centimètres ni plus d’un tiers du feuillage total, puis on évacue les déchets tachés de rouille ou de pourriture. En revanche, un poireau chétif dès octobre réagit peu à ce geste ; s’il est déjà faible, l’hiver ne lui offrira pas de seconde chance.</p> <p>Plusieurs jardiniers associent cette taille légère à un petit <strong>buttage</strong> hivernal quand la terre le permet, même en décembre. Remonter un peu de sol autour du fût protège du vent froid, stabilise le plant et allonge progressivement la partie blanche, celle qu’on cuisine le plus. En hiver sec, un arrosage modéré suffit à éviter qu’un sol trop dur n’accentue la stagnation. Beaucoup rappellent aussi que cette méthode donne le meilleur sur des poireaux déjà bien préparés : semés en mottes l’été, repiqués début août avec racines et feuilles raccourcies à 12-15 cm, puis paillés sur 5 à 8 cm. À la récolte, ces soins cumulés racontent une histoire claire : des fûts plus fermes, un blanc plus long et des rangs plus homogènes.</p> <meta name="original-source" content="https://monjardinmamaison.maison-travaux.fr/mon-jardin-ma-maison/je-retaille-mes-poireaux-en-plein-hiver-cette-methode-discrete-de-decembre-les-renforce-et-evite-les-maladies-pour-des-futs-plus-epais-518531.html" /><meta name="syndication-source" content="https://monjardinmamaison.maison-travaux.fr/mon-jardin-ma-maison/je-retaille-mes-poireaux-en-plein-hiver-cette-methode-discrete-de-decembre-les-renforce-et-evite-les-maladies-pour-des-futs-plus-epais-518531.html" /><meta name="robots" content="noindex, follow" />