Projet majeur du quatrième mandat du maire Jean-Paul Fournier (Les Républicains), qui ne se représentera pas aux municipales en mars, le "Centre de Congrès h2" a nécessité deux ans de travaux.

D'une surface de 8.500 m2, le bâtiment, en partie construit avec des matériaux recyclés, compte notamment un auditorium de 673 places et, prochainement, un restaurant offrant une vue panoramique sur les Arènes.

Les pierres de Lens utilisées pour le revêtement de la façade proviennent de la carrière de Moulézan, à 20 km de Nîmes, celle qui servit aussi aux Romains pour édifier voici 2000 ans la Maison Carrée, temple romain inscrit depuis 2023 au patrimoine mondial de l'Unesco et monument emblématique de Nîmes.

Érigé dans un environnement de rues piétonnes, le nouvel espace de congrès va "permettre de positionner" la ville "comme une destination-phare du tourisme d'affaires en Occitanie", espère la municipalité, qui estime à 268 euros par jour les dépenses d'un congressiste, contre 75 euros pour un visiteur classique.

Le coût de la construction, 59,6 millions d'euros, a été pris en charge par le ville de Nîmes (31 millions), l'agglomération Nîmes-Métropole (10 millions), le conseil départemental du Gard (6,5 millions), le Conseil régional d'Occitanie (neuf millions) et l'Etat (trois millions).

Le nouveau centre de congrès a obtenu deux certifications environnementales, et 375 m2 de panneaux solaires ont été installés pour son autoconsommation. Dix-neuf sondes géothermiques doivent couvrir 90% de ses besoins énergétiques (chauffage et climatisation).