Publié par - Twim'O Team
-
on - il y a 9 heures -
Classé dans - Jardinage et Paysagisme -
-
4 Vues -
0 Commentaire -
0 J'aime -
0 Reviews
<p>Dans les rayons des supermarchés comme sur les tables de fête, la <strong>patate douce</strong> s’est installée pour de bon. "En Europe, les ventes de patates douces n'ont fait qu'augmenter", déclare Martin Oudenes de My Roots and More, interrogé par FreshPlaza. Face à cet engouement, de plus en plus de jardiniers tentent l’aventure au potager, avec une déception récurrente : un feuillage somptueux, mais trop peu de tubercules.</p> <p>Les maraîchers, eux, regardent la culture sur un temps long. Pour eux, l’hiver n’est pas une pause, c’est le début de la future récolte. C’est en <strong>décembre</strong>, alors que la terre paraît figée, qu’ils sécurisent une bonne part de leur futur <strong>rendement</strong>. Tout se joue bien avant la plantation.</p> <h2>En décembre, un sol couvert pour booster le rendement de la patate douce</h2> <p>La <strong>culture de la patate douce</strong> aime la chaleur mais redoute par dessus tout les démarrages poussifs. Un sol resté nu tout l’hiver se tasse, se gorge d’eau froide et met longtemps à se réchauffer. Résultat : au printemps, les plants passent des semaines à s’installer au lieu de fabriquer des réserves souterraines. Les maraîchers ont pris l’habitude de protéger la parcelle dès que les dernières récoltes sont terminées.</p> <p>Plutôt qu’un labour profond en plein froid, ils misent sur le <strong>sol couvert</strong>. Compost grossier, feuilles mortes, paille, broyat ou simples résidus de culture forment une couche protectrice qui limite le tassement et nourrit la vie du sol. Concrètement, en décembre, on peut déjà :</p> <ul> <li>répandre 5 à 10 cm de matière organique en surface,</li> <li>casser légèrement la croûte de terre en surface si elle est dure,</li> <li>pailler aussitôt pour garder la structure aérée.</li> </ul> <p>Au printemps, ce sol se réchauffe plus vite et se travaille presque tout seul, ce qui donne aux jeunes plants un départ sans stress.</p> <h2>Patates douces : tubercules triés et slips vigoureux, le vrai secret des maraîchers</h2> <p>Une partie du <strong>rendement de la patate douce</strong> se joue aussi… dans la cave ou le garage. Un tubercule abîmé ou gelé donne des pousses faibles, irrégulières, qui rattrapent mal leur retard. "Une patate douce peut sembler saine en surface et pourtant être déjà compromise par le froid. Si elle a souffert en hiver, elle ne se rattrapera pas au printemps", rappelle un jardinier habitué à produire ses propres plants cité par l’Ecole d’agriculture. D’où le tri régulier, tout l’hiver, pour éliminer sans hésiter les racines molles, tachées ou fripées.</p> <p>Les maraîchers enveloppent souvent leurs tubercules dans du papier et les stockent dans une pièce tempérée, ventilée, à l’abri de l’humidité stagnante. Ces racines saines serviront à produire les fameux <strong>slips de patate douce</strong>, ces jeunes pousses prélevées sur un tubercule mis au chaud, dans un terreau léger ou partiellement dans l’eau. Quand les tiges atteignent une quinzaine de centimètres, elles sont coupées, mises à raciner en godets et prêtes à être plantées dès que le sol extérieur se réchauffe. Un seul tubercule bien conservé peut donner plusieurs vagues de slips, sans gaspillage vraimant.</p> <h2>Du printemps à l'été : enchaîner les bons gestes pour doubler la récolte de patates douces</h2> <p>Sur le terrain, la différence saute aux yeux. Les parcelles préparées dès l’hiver offrent des plants qui démarrent vite et investissent plus tôt dans leurs réserves souterraines. Un jardinier amateur raconte avoir doublé sa récolte, sans changer ni variété ni surface, simplement en anticipant travail du sol et production de slips. "J’ai arrêté de courir après la saison. Je la prépare", résume-t-il dans l’article de l’Ecole d’agriculture. Ce socle hivernal se combine ensuite aux bons réflexes d’été pour sécuriser la tubérisation.</p> <p>En juillet, la gestion de l’eau devient décisive : jusqu’à 60 % des pertes de <strong>rendement</strong> chez la patate douce sont liées à une chaleur mal gérée et à un arrosage inadapté. De nombreux passionnés rapportent avoir multiplié par trois leurs récoltes en associant <strong>arrosage du soir</strong> au pied et <strong>buttage</strong> généreux autour des tiges, comme le décrit le Journal des seniors. Le soir, l’eau profite pleinement aux racines sans s’évaporer, tandis que la butte de terre protège les jeunes tubercules des coups de chaud et crée de nouveaux points de formation. En préparant le sol en décembre, en soignant les tubercules stockés puis en adoptant cette routine estivale, la patate douce trouve enfin les conditions pour exprimer tout son potentiel au potager.</p> <meta name="original-source" content="https://monjardinmamaison.maison-travaux.fr/mon-jardin-ma-maison/patates-douces-ce-geste-oublie-en-decembre-qui-fait-exploser-le-rendement-des-maraichers-au-printemps-519234.html" /><meta name="syndication-source" content="https://monjardinmamaison.maison-travaux.fr/mon-jardin-ma-maison/patates-douces-ce-geste-oublie-en-decembre-qui-fait-exploser-le-rendement-des-maraichers-au-printemps-519234.html" /><meta name="robots" content="noindex, follow" />