Publié par - Twim'O Team
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on - 7 déc. -
Classé dans - Jardinage et Paysagisme -
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<p>Le soir tombe, il n’est pas encore 17 heures et vos plantes d’intérieur ont déjà l’air de bâiller. Pot de basilic qui tire la langue sur le plan de travail, monstera qui se dégarnit près de la baie vitrée, cactus qui s’allonge bizarrement : l’hiver met vraiment à l’épreuve la verdure du salon. Entre journées qui raccourcissent et fenêtres peu ensoleillées, beaucoup de plantes reçoivent tout simplement trop peu de lumière.</p> <p>Certaines espèces endurent tant bien que mal cette pénombre, quand d’autres perdent feuilles et boutons dès novembre, au point de donner envie de tout abandonner. Pourtant, il ne s’agit pas de main verte ou non, mais d’un détail très concret : la façon dont on gère la lumière. Un seul ajustement, très simple, peut littéralement changer leur hiver.</p> <h2>Hiver et manque de lumière : quand vos plantes d’intérieur tirent la sonnette d’alarme</h2> <p>Quand la lumière manque, la plante commence par ralentir sa production de chlorophylle. Son vert se délave, puis le feuillage paraît presque décoloré, comme blanchi, alors qu’il ne reçoit justement pas assez de rayons. Les tiges s’allongent en direction de la fenêtre, deviennent fines et fragiles, les entre-nœuds s’espacent : on dit que la plante « file », signe classique d’un séjour prolongé dans un coin trop sombre en hiver.</p> <p>D’autres signaux suivent : les boutons floraux se forment mal ou ne s’ouvrent plus, les feuilles les plus anciennes jaunissent puis tombent, la silhouette entière se dénude. C’est particulièrement visible sur les espèces gourmandes en lumière comme les cactus et succulentes, les petits agrumes de véranda, les tropicales type monstera ou encore les plantes aromatiques cultivées en pot dans la cuisine. À l’inverse, des plantes réputées tolérantes à la lumière faible, comme le pothos ou un petit ficus, supportent mieux cet environnement mais finissent, elles aussi, par montrer des signes de fatigue si rien ne change.</p> <ul> <li>feuillage qui pâlit et semble délavé ;</li> <li>tiges longues, fines, qui se penchent vers la source de lumière ;</li> <li>espacement inhabituel entre les feuilles le long des tiges ;</li> <li>bourgeons et fleurs beaucoup moins nombreux ;</li> <li>chute précoce des feuilles.</li> </ul> <h2>Le simple conseil d’éclairage pour plantes d’intérieur en hiver : une lampe de culture bien réglée</h2> <p>Pour redonner à ces plantes un vrai rythme de croisière, l’idée n’est pas forcément de les déplacer encore et encore, mais de compléter la lumière du jour avec un <strong>éclairage pour plantes d’intérieur en hiver</strong> adapté. Des spécialistes de la culture en intérieur rappellent qu’en saison sombre, beaucoup d’espèces ont tout simplement besoin de plus d’heures de lumière que ce que le soleil fournit. La solution la plus efficace reste alors une <strong>lampe de culture LED à spectre complet</strong>, pensée pour reproduire la lumière du jour, avec ses longueurs d’onde bleues et rouges indispensables à la photosynthèse.</p> <p>Par rapport à une lampe de salon classique, ce type d’éclairage dirige vraiment l’énergie lumineuse vers les feuilles. Les recommandations données pour ces lampes sont simples : pour les plantes à feuillage, placer la lampe entre 30 et 60 cm au‑dessus des pots et offrir environ 12 à 14 heures de lumière artificielle par jour, en complément de la lumière naturelle. Pour les plantes fleuries, on rapproche la source entre 15 et 30 cm et l’on vise plutôt 14 à 16 heures quotidiennes. Une minuterie programmable évite d’y penser matin et soir, il suffit de régler les horaires une fois et de laisser cette journée rallongée se répéter tout l’hiver.</p> <h2>Quelles plantes en profitent le plus et comment intégrer cet éclairage à votre déco</h2> <p>Toutes les plantes ne réclament pas ce traitement de faveur. Les plus grandes gagnantes restent celles qui adorent le plein soleil : cactus et succulentes, agrumes cultivés en intérieur, monstera et autres tropicales, plantes carnivores comme la dionée, ainsi que les herbes aromatiques que l’on garde sur un rebord de fenêtre, du basilic au thym en passant par la lavande. Les plantes que l’on conserve surtout pour leurs fleurs, comme les orchidées, poinsettias, géraniums, jasmins, kalanchoés, gardenias, oiseaux de paradis ou violettes africaines, répondent aussi très bien à ce supplément de lumière hivernale.</p> <p>Reste à intégrer ce dispositif sans transformer votre pièce en laboratoire. Les concepteurs d’éclairage paysager travaillent déjà avec des spots fins et orientables pour mettre en valeur la forme des arbustes au jardin ; à l’intérieur, le même principe fonctionne très bien pour un coin plantes. Une petite rampe LED fixée sous une étagère, un spot discret dirigé vers un groupe de pots, voire un lampadaire design équipé d’une ampoule horticole peuvent créer un halo ciblé, tout en participant à l’ambiance. En combinant cet éclairage avec un miroir bien placé, qui renverra la lumière comme dans une entrée repensée et plus accueillante, votre jungle d’intérieur gagne en relief, en santé et votre salondevient d’un coup beaucoup plus chaleureux, même au cœur de l’hiver.</p> <meta name="original-source" content="https://monjardinmamaison.maison-travaux.fr/maison/vos-plantes-dinterieur-deperissent-deja-ce-simple-reglage-de-lumiere-a-faire-maintenant-peut-les-sauver-tout-lhiver-518140.html" /><meta name="syndication-source" content="https://monjardinmamaison.maison-travaux.fr/maison/vos-plantes-dinterieur-deperissent-deja-ce-simple-reglage-de-lumiere-a-faire-maintenant-peut-les-sauver-tout-lhiver-518140.html" /><meta name="robots" content="noindex, follow" />