Posted by - Twim'O Team
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on - 29 nov. -
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Cette année, les résultats révèlent que si les Français se montrent toujours favorables à des actions fortes face au changement climatique, leur regard sur la capacité collective d’action pour tenter d’en limiter les effets tend vers le pessimisme.
Pour Sylvain Waserman, Président-Directeur général de l’ADEME : « Depuis l’Accord de Paris, nos concitoyens ont fait évoluer leurs habitudes de consommation, de mobilité, leurs usages de l'énergie... Ce baromètre en témoigne : les Français déclarent avoir fait leur part pour le climat. Mais il montre aussi une attente forte : celle d’une accélération concomitante de l’action publique. Pour atteindre la neutralité carbone d’ici 2050, l’État doit continuer d’accompagner, encourager et amplifier ces transformations, partout sur le territoire. »
Près de huit Français sur dix accordent de l'importance à la protection de l'environnement, mais face à d’autres enjeux conjoncturels, les questions les plus importantes pour eux restent la hausse des prix (20%), les déficits publics et la dette (17%), l’immigration (14%), la sécurité des biens et personnes (11%), devant l’environnement, la transition écologique et la santé publique (8% chacun). Le problème environnemental le plus préoccupant est le changement climatique (49%), loin devant la dégradation de la biodiversité (33%), de la pollution de l'eau (28%) et des sols (20%).
Quand plus d’un Français sur deux déclarent aujourd’hui avoir déjà subi les conséquences du réchauffement climatique là où il habite (52%), ils étaient moins d’un quart en 2015 (24%). Tandis que 52% considèrent que les scientifiques évaluent correctement les risques climatiques, un quart de la population (25%) juge qu’ils sous-estiment les risques et 22% qu'ils les exagèrent.
D’ailleurs, 72% des Français se disent inquiets concernant le changement climatique, dont 27% très inquiets. En 10 ans, le pessimisme sur le changement climatique et ses conséquences a gagné du terrain : depuis 2016, est observée une hausse de 10 points des personnes qui ne pensent pas que le changement climatique sera limité à des niveaux raisonnables d’ici à la fin du siècle (de 56% à 66%), et qui anticipent que les conditions de vie deviendront extrêmement pénibles à cause des dérèglements climatiques (de 55% à 65%). Un plus fort pessimisme quant aux possibilités de s’adapter est aussi à noter : quand 40% avaient l’espoir qu’on s’adaptera sans trop de mal en 2016, ils ne sont plus que 30% aujourd’hui.
Pour plus de six Français sur dix, les actions mises en œuvre en France depuis l'Accord de Paris ne sont pas à la hauteur des objectifs fixés.
76% jugent que la règlementation concernant la protection de l'environnement devrait être renforcée, 23% estiment qu’elle devrait être assouplie. Et pour les deux tiers des Français, la priorité de la politique économique devrait être de réorienter en profondeur l’économie en ne soutenant que les activités qui préservent l’environnement, quand 33% estiment qu’il faudrait soutenir tous les secteurs, même au risque de conséquences négatives sur certains objectifs environnementaux.
Les acteurs considérés comme les plus efficaces pour résoudre le problème du changement climatique restent les États (49%) et citoyens (46%), suivi des instances internationales (28%) et des entreprises (26%). Toutefois, parmi ceux qui agissent le plus, les Français placent en tête les citoyens (41%), suivi des collectivités (32%), et assez loin derrière, les États (26%), puis les associations (22%), les entreprises (18%) et les instances internationales (17%).
Près de 8 Français sur 10 pensent que leur territoire sera obligé de prendre des mesures importantes dans les prochaines décennies pour s'adapter au changement climatique. Parmi ceux qui ont connaissance des mesures déjà prises (59%), 42% jugent qu’elles ne sont pas suffisantes (+ 6pts par rapport à 2024).
Les Français se déclarent, de manière stable depuis 10 ans, largement favorables à un ensemble de politiques publiques ambitieuses en matière de transition écologique, en particulier :
En 10 ans, les Français ont beaucoup fait évoluer leurs pratiques. Par exemples :
Mais aujourd’hui une hausse de la résistance à changer son mode de vie s’observe : quand 12% déclaraient en 2016 qu’ils accepteraient des changements à condition qu’ils restent dans des proportions modérées, n’étant pas prêts à accepter des changements radicaux, ils sont 19% aujourd’hui.
En dehors des pratiques de mobilité, les jeunes déclarent avoir adopté moins de pratiques écologiques que leurs ainés. Par exemples :
En parallèle, 19% des 18-24 déclarent faire leur maximum, contre 31% des Français en moyenne, et 27% ne sont pas prêts à accepter des changements radicaux dans leur mode de vie, contre 19% en moyenne.
Le baromètre est disponible ici.
[1] Établi depuis 2000, le baromètre est outil de compréhension de l’opinion publique sur la transition écologique et les actions attendues. L’enquête a été réalisée en juillet auprès d’un échantillon de 1.580 personnes représentatif de la population française de l’Hexagone, âgée de 15 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socioprofessionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence.
Image d'illustration de l'article via Depositphotos.com.
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