Publié par - Twim'O Team
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on - lun. à 13:46 -
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Oui, indéniablement. La tendance est au diplôme sécurisant, de niveau Bac+3 minimum. Cette année, nous avons accueilli peu d’étudiants en BTS. D’une part parce que le marché immobilier est tendu et les bacheliers le savent, d’autre part parce que l’alternance est mise à mal, avec des financements en baisse.
En choisissant un BTS, les étudiants pensent qu’ils s’enferment dans un seul métier.
Notre rôle est de les rassurer : l’immobilier, ce n’est pas juste le métier d’agent immobilier.
Le panel de possibilités est bien plus vaste ! Il est possible d’entrer par cette formation de terrain avant de poursuivre dans d’autres domaines : le droit de l’immobilier, le management des patrimoines immobiliers… À l’inverse, nos diplômes universitaires de niveau Licence et Master ont bénéficié d’une forte attractivité : en 2025, nous avons accueilli davantage d’étudiants que par le passé.
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Non seulement il y a toujours autant de reconversions dans l’immobilier, mais peu de professionnels quittent le secteur. Lorsqu’ils ont envie de changer, ils évoluent vers d’autres métiers de la filière.
Nous avons par exemple beaucoup d’étudiants qui entrent par le biais du logement social, avant d’évoluer dans la promotion immobilière, puis la gestion d’immeubles… Les carrières sont variées.
Si le gouvernement monte en puissance en matière de rénovation énergétique, de nombreuses opportunités devraient se profiler dans les prochaines années sur ce sujet. Je suis d’ailleurs étonnée que les jeunes étudiants ne s’emparent pas davantage de ce thème.
Nous proposons, dans l’une de nos formations, une option « rénovation thermique des bâtiments » qui n’attire pas encore. Les jeunes préfèrent plutôt se tourner vers des formations en urbanisme pour concevoir la ville de demain.
Les professionnels de l’immobilier voient arriver l’IA : ils sont inquiets sur la manière dont elle va révolutionner leurs métiers et décident donc de se former.
Ainsi, notre catalogue ne cesse de s’enrichir sur cette thématique. Les professionnels se forment par curiosité intellectuelle, par besoin dans leur métier ou par volonté d’anticiper les futurs impacts.
En parallèle, nos formations sur les fondamentaux continuent d’attirer les agents immobiliers, notamment celles sur la prospection commerciale, la prise de mandats, le suivi des clients…
Aujourd’hui, il faut quand même souligner que lorsqu’ils choisissent une formation continue, les professionnels arbitrent sur le critère financier. Même s’ils souhaitent tous se former en présentiel, ils plébiscitent les formations « low cost », qu’on trouve par exemple sur Internet.
Résultat : sur le terrain, tous les professionnels ne sont pas bien formés.
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Oui, nous travaillons d’ores et déjà sur ce décret. Il devrait d’ailleurs nous occuper une bonne partie de l’année 2026.
Notre chance, c’est que l’ESI est déjà présente dans les territoires, le volet présentiel prévu dans le décret sera donc facile à mettre en place. Concernant le volet distanciel, nous sommes déjà équipés et prêts.
En 2026, notre volonté est également de continuer à attirer de jeunes étudiants. Cette année, nous avons beaucoup investi pour revisiter l’image de l’ESI et rendre notre communication plus dynamique.
En 2026, nous poursuivrons nos efforts.
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