Publié par - Twim'O Team
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on - lun. à 05:53 -
Classé dans - Jardinage et Paysagisme -
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<p>Vous marchez dans le jardin, l’esprit tranquille, et soudain votre pied s’enfonce légèrement comme sur un matelas. La pelouse rebondit, les empreintes restent, par endroits l’herbe se soulève presque comme un tapis. Ce <strong>gazon spongieux</strong> a quelque chose d’inquiétant, sans qu’on sache tout de suite si c’est grave ou juste un caprice passager du terrain.</p> <p>Après un hiver très humide, des années d’allers-retours sur le même tracé ou un arrosage mal réglé, ce phénomène apparaît souvent sans prévenir. En réalité, une <strong>pelouse spongieuse</strong> signale presque toujours un déséquilibre : couche de feutre trop épaisse, sol gorgé d’eau, racines abîmées par des ravageurs ou présence massive de mousse. Reste à comprendre ce que votre pelouse essaie de vous dire.</p> <h2>Pourquoi un gazon spongieux n’est jamais un simple détail</h2> <p>Dans la majorité des jardins, la première cause est une accumulation de <strong>feutre</strong> : un mélange d’herbe morte et de débris coincés entre le sol et les brins de gazon. Une fine couche protège les racines, mais quand elle s’épaissit, elle se comporte littéralement comme une éponge. L’eau reste piégée dans cette couche, l’air circule mal, les racines étouffent et le sol paraît mou sous le pied, même quand il n’a pas plu depuis plusieurs jours.</p> <p>Le même ressenti peut venir d’un <strong>sol gorgé d’eau</strong> : arrosage trop fréquent, terrain en cuvette ou terre très argileuse qui ne draine pas. L’eau stagne, les empreintes de pas marquent durablement, des champignons ou des mousses apparaissent et l’herbe finit par souffrir faute d’oxygène. Il arrive aussi quon retrouve cette sensation de trampoline quand les racines ont été sectionnées par des insectes souterrains ou par les galeries de taupes, ce qui transforme la couche de gazon en mince “tapis” détaché de son ancrage.</p> <h2>Gazon spongieux : comment faire le bon diagnostic chez soi</h2> <p>Avant de traiter, il faut identifier le coupable principal. Un premier test simple consiste à découper un petit carré de pelouse et à le soulever : si vous voyez une épaisse couche brunâtre et fibreuse entre les racines et la terre, l’excès de feutre est clairement en cause. Si, au contraire, le sol est noir, collant, saturé d’eau, avec des empreintes qui restent marquées longtemps après la pluie, c’est plutôt un problème de drainage ou d’arrosage mal adapté.</p> <p>Pour affiner, quelques indices visuels aident beaucoup :</p> <ul> <li>Le gazon se roule presque comme un tapis et vous observez des larves blanc crème en forme de C dans la terre : les <strong>vers blancs</strong> ont probablement mangé les racines.</li> <li>Vous repérez des petits monticules de terre et des galeries en surface : les taupes ont creusé sous la pelouse, laissant des poches d’air.</li> <li>Des plaques d’un vert sombre et très souple trahissent un tapis de mousse, souvent en zone ombragée et humide.</li> <li>Après un épisode chaud et lourd, des taches brunes apparaissent, l’herbe se détache facilement par plaques : une maladie cryptogamique a sans doute attaqué la base des brins.</li> </ul> <h2>Solutions durables pour que la pelouse redevienne ferme</h2> <p>Si l’excès de feutre domine, la réponse passe par une bonne scarification au printemps ou en automne. On commence par nettoyer la pelouse (feuilles, mousses, débris), puis on passe un scarificateur ou un râteau spécial pour arracher cette couche spongieuse. Le sol respire à nouveau, mais il peut rester clairsemé : c’est le moment de pratiquer un sursemis, en répartissant des graines de gazon adaptées sur les zones dégarnies, puis en recouvrant légèrement avec un mélange de sable fin et de compost mûr qui allège la terre et nourrit les jeunes pousses.</p> <p>Quand le problème vient d’un terrain trop humide, il faut d’abord revoir la façon d’arroser : plutôt des arrosages plus espacés, mais plus longs, pour encourager les racines à descendre, tout en laissant le sol sécher entre deux passages. L’aération par carottage aide à casser les zones compactes et à laisser l’eau s’infiltrer. Sur les terres très lourdes, renouveler chaque année un apport de sable et de compost améliore progressivement la structure. Si la spongiosité s’accompagne de dégâts de racines et de présence de ravageurs, des traitements ciblés contre les larves peuvent être envisagés, en retirant au préalable le feutre pour que le produit atteigne bien la zone où elles se nourrissent. Et sur une zone vraiment ombragée ou toujours humide, transformer l’endroit en massif de carex, hellébores ou bruyères d’hiver plutôt que d’y forcer le gazon permet souvent d’obtenir un coin vert, stable et décoratif toute l’année.</p> <meta name="original-source" content="https://monjardinmamaison.maison-travaux.fr/mon-jardin-ma-maison/gazon-qui-rebondit-empreintes-qui-restent-ce-que-revele-vraiment-une-pelouse-spongieuse-et-comment-eviter-les-gros-degats-au-jardin-517229.html" /><meta name="syndication-source" content="https://monjardinmamaison.maison-travaux.fr/mon-jardin-ma-maison/gazon-qui-rebondit-empreintes-qui-restent-ce-que-revele-vraiment-une-pelouse-spongieuse-et-comment-eviter-les-gros-degats-au-jardin-517229.html" /><meta name="robots" content="noindex, follow" />