Publié par - Twim'O Team
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on - mar. à 06:15 -
Classé dans - Jardinage et Paysagisme -
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<p>Ils bravent la foudre, sillonnent les routes de nuit comme de jour, armés d’une girouette, d’un radar portatif ou d’un simple appareil photo. Ces passionnés se nomment chasseurs d’orages. Leur objectif : suivre les <em>cumulonimbus</em>, ces colosses météorologiques, pour capter des images spectaculaires. Loin d’un simple hobby, cette activité fascine, attire toujours plus d’adeptes et sauve parfois des vies. Aux États-Unis, berceau du phénomène, la chasse aux orages est née dans les années 1950. En France, le mouvement a pris de l’ampleur dans les années 2000. Aujourd’hui, une nouvelle génération de passionnés parcourt entre <strong>30 000 et 40 000 km par an</strong>, de mai à octobre, pour photographier les colères du ciel. Mais comment devient-on chasseur d’orages ? Et qui sont ceux qui ont fait de la météo un mode de vie ?</p> <h2>Comment devenir chasseur d’orages aujourd’hui ?</h2> <p>À l’origine, l’activité consistait simplement à <strong>observer <a href="https://monjardinmamaison.maison-travaux.fr/mon-jardin-ma-maison/actualites-jardin/tornades-orages-grele-un-episode-dune-rare-intensite-va-frapper-ces-regions-des-mercredi-512958.html?utm_source=rss_feed&utm_medium=link&utm_campaign=unknown">les orages</a> en amateur.</strong> Mais grâce aux réseaux d’observateurs comme <em>Skywarn</em> ou <em>Canwarn</em>, ou encore à des programmes de recherche comme <em>VORTEX</em>, elle s’est <strong>professionnalisée.</strong> Si certains poursuivent une quête scientifique, la majorité sont des <strong>passionnés de météo ou de photographie,</strong> motivés par l’esthétique du ciel en furie. L’objectif est clair :<strong> suivre l’orage</strong> tout en gardant une distance raisonnable. L’idéal ? Se positionner à l’avant du phénomène, entre <strong>20 et 30 km</strong>, comme le recommande David Dumas, passionné installé à Saint-Étienne. Cette proximité, alliée à une bonne connaissance des nuages, permet de capter <strong>des clichés impressionnants</strong> tout en minimisant les risques.</p> <p>Aujourd’hui, <a href="https://monjardinmamaison.maison-travaux.fr/actualite/discrete-redoutable-technique-chasse-retour-force-automne-513014.html?utm_source=rss_feed&utm_medium=link&utm_campaign=unknown">la chasse</a> peut durer <strong>plusieurs heures ou même plusieurs jours</strong>, sur plusieurs centaines de kilomètres. L’équipement varie selon le degré d’engagement : <strong>caméras, appareils photo, stations météo embarquées, ordinateurs, GPS, antennes</strong>, voire radars météorologiques portables. L’évolution technologique permet même de recevoir des<strong> images satellites</strong> en temps réel depuis une camionnette.</p> <h2>Chasseur d’orages, un métier de passionnés</h2> <p>En France, <strong>Xavier Delorme</strong> est l’un des rares à vivre entièrement de cette passion. Il se déplace dans une camionnette customisée, équipée d'une <strong>station météo miniature</strong>. <em>« Cette petite station météo est très utile pour traquer le mauvais temps »,</em> explique-t-il au journal <em>Le Parisien</em>. Depuis son premier cliché <strong>en 1998</strong> en Beauce, il n’a jamais décroché : <em>« Un soir d’été 1998, j’ai photographié mon premier impact sur la Beauce. J’ai été si impressionné que j’ai continué ».</em> Aujourd’hui, <strong>il collabore avec <em>Météorage</em></strong>, une filiale de Météo France. Plus au sud, <strong>Yohan Laurito</strong>, météorologue autodidacte du Var, vit au rythme des alertes météo. Depuis l’enfance, ce passionné <strong>photographie et suit les phénomènes météorologiques.</strong> La veille d’un épisode orageux annoncé en Provence, alors que les nuages s’amoncellent, Yohan le reconnaît sans détour : <em>« Je suis tellement excité que je ne vais pas fermer l’œil. Il faut que j’aille voir, que je vive l’orage, que je le sente. C’est obsessionnel. Et puis je prendrais des photos »</em>, rapporte-t-il pour <em>France 3</em>. Son travail dépasse la simple passion. <strong>Il aide les pompiers du <em>SDIS 83</em></strong> à anticiper les événements violents. En janvier 2014, ses alertes Facebook ont permis à des<strong> centaines de personnes de <a href="https://monjardinmamaison.maison-travaux.fr/mon-jardin-ma-maison/conseils-jardinage/orage-grele-sauver-recoltes-399592.html?utm_source=rss_feed&utm_medium=link&utm_campaign=unknown">protéger leurs biens</a></strong>. Comme il le rapporte fièrement : <em>« Je croise des gens qui me disent : vous avez sauvé ma famille ».</em></p> <p>Enfin, à Lyon, <strong>Alexis Maillard</strong> sillonne la région depuis plus de <strong>17 ans</strong> pour capturer les plus belles décharges électriques. Entre <strong>Beaujolais, Ardèche et Italie</strong>, ce féru de météo prépare chaque sortie avec méthode. Il récolte les données météo plusieurs jours à l’avance, puis affine ses prévisions toutes les trois heures. Il lui arrive de <strong>parcourir des centaines de kilomètres</strong> à bord de sa voiture équipée pour être au plus près de <a href="https://monjardinmamaison.maison-travaux.fr/mon-jardin-ma-maison/plantes-par-type/arbres-et-arbustes/arbres-arbustes/arbres-attirent-foudre-479963.html?utm_source=rss_feed&utm_medium=link&utm_campaign=unknown">la foudre</a>. Pour lui, les orages sont un phénomène <strong>"époustouflant"</strong> qu’il aime observer entre <strong>montagnes et campagnes</strong>.</p> <p class="p1"> <blockquote class="instagram-media " style="background: #ffffff;border: 0;margin: 1px;width: 100%;padding: 0;max-width: 500px;" data-instgrm-permalink="https://www.instagram.com/p/DPiSgHsDP3H/" data-instgrm-version="14"></blockquote></p> <h2>La réalité du terrain</h2> <p>La chasse aux <a href="https://monjardinmamaison.maison-travaux.fr/mon-jardin-ma-maison/actualites-jardin/reflexe-monde-pendant-orage-dangereux-506714.html?utm_source=rss_feed&utm_medium=link&utm_campaign=unknown">orages</a> ne s’improvise pas. Elle exige <strong>rigueur, patience… et prudence</strong>. <em>« Ma passion est une passion d’égoïste. Ma vie, c’est les orages »</em>, confie Yohan Laurito, qui consacre <strong>80 à 90 heures par semaine</strong> à sa plateforme de prévision et à l’entretien de ses <strong>35 stations météo</strong>. Si certains y voient une activité romantique, <strong>la réalité est souvent rude</strong> : longues heures d’attente, nuits dans la voiture, équipement cassé, coups de jus, vitres brisées. Comme le rappelle Alexandre Flouttard, il faut <strong>éviter les points hauts, les pylônes et les arbres</strong>. Une chasse peut vite tourner au cauchemar si les <strong>règles de sécurité</strong> ne sont pas respectées.</p> <p>La saison des orages en France s’étend généralement d’<strong>avril à octobre</strong>, avec un pic en <strong><a href="https://monjardinmamaison.maison-travaux.fr/mon-jardin-ma-maison/plantes-par-type/potager-legumes/potager-plantez-legumes-avant-mi-juillet-481936.html?utm_source=rss_feed&utm_medium=link&utm_campaign=unknown">juillet</a> et août</strong>. Certaines zones comme le<strong> sud-est ou la vallée du Rhône</strong> sont particulièrement propices. Des clubs de passionnés existent un peu partout, offrant conseils, entraide et sorties collectives.</p> <meta name="original-source" content="https://monjardinmamaison.maison-travaux.fr/mon-jardin-ma-maison/actualites-jardin/chasseur-orages-metier-hors-norme-tempetes-513553.html" /><meta name="syndication-source" content="https://monjardinmamaison.maison-travaux.fr/mon-jardin-ma-maison/actualites-jardin/chasseur-orages-metier-hors-norme-tempetes-513553.html" /><meta name="robots" content="noindex, follow" />