Il s’agit de la troisième édition de ce classement qui évalue l’attractivité de 30 des plus grands quartiers d’affaires internationaux.

Pour Pierre-Yves Guice, directeur général de Paris La Défense : « Pour la première fois, Paris La Défense se place en tête des quartiers d’affaires européens devant la City de Londres et devient le business district le plus attractif d’Europe. Il se positionne comme la principale porte d’entrée des investisseurs et des entreprises sur le marché européen. C’est à la fois un signal de l’attractivité du quartier d’affaires, de sa résilience et un symbole de sa capacité à se réinventer. Ce classement confirme également le bien-fondé de notre stratégie de développement territorial qui conjugue diversification et décarbonation. »

Parmi les forces qui ont permis à Paris La Défense d’occuper le haut du classement, son accès à un bassin d’emploi qualifié et à de grandes écoles et universités, la densité de son écosystème d’affaires (2.800 entreprises et 200.000 salariés), mais aussi sa connectivité internationale ont su faire la différence. Le rayonnement touristique et économique de Paris est également un atout pour l’attractivité de La Défense qui bénéficie directement de l’influence de la capitale et de son statut de destination phare pour l’organisation d’événements internationaux, de son offre hôtelière conséquente et de qualité, ainsi que des nombreuses institutions internationales implantées dans le Grand Paris.

Le Baromètre des quartiers d’affaires internationaux

ULI, EY et le Global Business District Innovation Club ont sélectionné les 30 quartiers d’affaires mondiaux, caractérisés par leur urbanisme dense et leur architecture verticale, qui développent une surface de bureaux supérieure à 500.000 m². Tous sont localisés dans des métropoles de plus de 2 millions d’habitants, marquées par une grande concentration de sièges sociaux internationaux, de services financiers et d’institutions.

Situés dans 19 pays et issus de toutes les régions du monde, les quartiers d’affaires ont été passés au crible de 2.400 données réparties en huit catégories : les conditions macroéconomiques du pays et du territoire, la proximité des marchés et des clients, la concentration et la qualité des talents, l’influence internationale des acteurs et des activités, la qualité et la quantité de l’offre immobilière, la palette des services urbains, les activités et les infrastructures innovantes, et enfin les équipements énergétiques et la stratégie de durabilité.