We Invest est arrivé en France il y a un an, alors que le marché des réseaux immobiliers était déjà très concurrentiel. Quel positionnement a-t-il pris pour se différencier ?

We Invest est un groupe belge qui a été créé il y a 11 ans et qui s’est rapidement imposé comme le 2^e acteur en termes de parts de marché, en Belgique. Lorsque nous avons décidé, avec Xavier Belvaux, de nous implanter en France, il y avait en effet beaucoup de concurrence, avec à la fois des réseaux traditionnels d’agences vitrées, des réseaux de mandataires, des franchises… Ce qui n’existait pas, c’était un concept hybride permettant aux entrepreneurs de bénéficier d’une grande agilité et d’un niveau d’accompagnement différent selon leurs attentes.

En France, We Invest est donc à la fois un réseau d’agences et un réseau de mandataires.

Il permet aux membres qui adhèrent à la marque de choisir le modèle en fonction de leurs besoins et d’en changer sans contrainte si ces derniers évoluent. Concrètement, un professionnel peut nous rejoindre en tant que mandataire, licence de marque ou franchisé et passer d’un modèle à l’autre en fonction de ses ambitions.

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En quoi ce modèle hybride répond-il aux nouveaux besoins des professionnels de l’immobilier ?

Il y a 30 ans, un professionnel de l’immobilier devait obligatoirement avoir une agence vitrée, en plein cœur de ville, avec pignon sur rue. L’emplacement de l’agence était la clé. Lorsqu’il voulait grandir, il devait démultiplier les points de vente.

Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. L’agence devient un lieu de vie des collaborateurs, moins un lieu de passage des clients. La seule exception est dans les secteurs ruraux, où les agences vitrées ont encore leur importance dans le paysage commerçant.

Au sein de We Invest, nous avons par exemple des entrepreneurs qui se sont retrouvés avec 6 ou 7 points de vente vitrés et qui ont voulu les regrouper au sein d’un seul gros navire amiral pour rassembler leurs équipes, faciliter le management, réduire les charges de gestion…

Quasiment un an après votre arrivée en France, quel bilan dressez-vous ? L’accueil fait à la marque a-t-il été favorable ?

 Il y a un an, lors du salon RENT, nous présentions We Invest. Aujourd’hui, le marché connaît notre marque et s’intéresse à nos offres. Nous avons donc passé un cap !

À force d’investissements dans la communication, notamment sur les réseaux sociaux, nous avons donc trouvé une résonnance en France. À date, 50 agences ainsi qu’environ 100 mandataires nous ont rejoints au cours des 8 derniers mois. En plus de ce positionnement hybride, nous leur fournissons une boite à outils technologique, de sorte qu’ils n’aient pas besoin de souscrire à des outils complémentaires lorsqu’ils s’installent.

Notre écosystème digital comporte tout ce dont ils ont besoin pour performer : des outils de recrutement, de pige, d’estimation de prix, de diffusion d’annonces, de valorisation de biens… Tout est intégré.

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