Publié par - Twim'O Team
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on - il y a 19 heures -
Classé dans - Jardinage et Paysagisme -
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<p>Quand le thermomètre plonge et que le jardin se couvre de givre, beaucoup pensent que la saison du gazon est terminée. En réalité, c’est justement à ce moment-là qu’une technique encore peu connue des jardiniers français peut donner un vrai coup d’avance à votre pelouse : le <strong>semis en dormance</strong>.</p> <p>En temps normal, les spécialistes recommandent de semer la pelouse en septembre ou en début d’automne : le sol reste chaud après l’été, l’humidité revient, les mauvaises herbes d’été reculent et les piétinements diminuent. Si cette fenêtre est passée, il reste une carte à jouer avec le semis en dormance, à condition de viser le <strong>meilleur moment</strong>.</p> <h2>Semis en dormance du gazon : le bon créneau, c’est le sol froid</h2> <p>Le <strong>semis en dormance du gazon</strong> consiste à épandre les graines quand la température du sol est trop basse pour qu’elles germent. Elles restent en attente tout l’hiver, les cycles gel-dégel créent de minuscules cavités où les graines se logent, puis le réchauffement du printemps déclenche une germination rapide, souvent plus précoce qu’un semis réalisé au printemps.</p> <p>Les universités agronomiques nord-américaines situent cette période entre la fin de l’automne et la fin de l’hiver, dès que le sol se stabilise autour de 4 à 5 °C ou moins, soit l’équivalent d’environ 40 °F. Concrètement, dans les régions à hiver froid, cela correspond souvent à fin novembre-janvier. Trop tôt, avec un sol encore doux, les graines peuvent germer puis être détruites par le gel suivant ; trop tard, lorsque le sol est dur comme de la pierre, les graines n’arrivent plus à s’y ancrer.</p> <h2>Pelouse, climat, pente : quand le semis en dormance est une bonne idée</h2> <p>Cette méthode concerne surtout les <strong>graminées de saison fraîche</strong> comme le pâturin du Kentucky, les fétuques ou le ray-grass, très proches des mélanges de gazon classiques vendus en France. Elle sert surtout à regarnir une <strong>pelouse</strong> clairsemée ou des zones abîmées, plutôt qu’à créer un gazon sur terrain nu. En amont, les conseils restent ceux des semis d’automne réussis : terrain propre, désherbé, éventuellement faux-semis pour épuiser les graines d’adventices, sol ameubli sur 10 à 15 cm avec apport de compost, puis nivelé et roulé pour offrir un lit de semences fin.</p> <p>Le climat compte énormément. Dans les régions où l’hiver est doux ou très changeant, avec des redoux fréquents, le risque est que les graines germent entre deux froids et soient ensuite brûlées par une forte gelée. Autre limite : les pentes fortes ou zones très exposées, où la pluie et la neige peuvent entraîner les graines vers le bas. Dans ces cas, les sources recommandent plutôt un semis classique de septembre, qui profite d’un sol encore chaud et d’une humidité régulière, quitte à garder le semis en dormance comme solution de rattrapage plus tard.</p> <h2>Comment semer en dormance avant la neige, étape par étape</h2> <p>L’idéal est de préparer le terrain à l’automne, quand il fait encore doux : scarifier pour enlever mousse et feutre, désherber, ameublir sans pulvériser la structure du sol, puis apporter un peu de compost et rouler légèrement. Les spécialistes rappellent qu’un sol trop travaillé au rotavator perd sa structure et croûte plus vite. Juste avant le semis hivernal, on peu simplement retirer feuilles mortes et débris pour retrouver une surface propre, sans détremper le sol, car un arrosage brutal crée une croûte de battance peu favorable aux jeunes racines.</p> <p>Le jour J, on sème sur un sol froid mais pas complètement gelé en surface, avec peu ou pas de neige. Répartissez les graines de façon régulière, à la main ou avec un épandeur, en croisant vos passages pour bien couvrir les zones dégarnies. Il n’est pas nécessaire de ratisser vigoureusement : l’humidité hivernale et les cycles gel-dégel feront pénétrer les graines au contact de la terre. On évite les gros arrosages après le semis et, au printemps, on maintient simplement le sol légèrement humide au moment de la levée, avant un léger roulage puis une première tonte douce vers 8 à 10 cm, en prenant soin de ne pas utiliser de désherbant antigerminatif tant que le nouveau gazon n’est pas bien installé.</p> <meta name="original-source" content="https://monjardinmamaison.maison-travaux.fr/mon-jardin-ma-maison/ce-moment-precis-de-lhiver-ou-lancer-le-semis-en-dormance-de-votre-pelouse-sinon-vous-gachez-tout-au-printemps-519873.html" /><meta name="syndication-source" content="https://monjardinmamaison.maison-travaux.fr/mon-jardin-ma-maison/ce-moment-precis-de-lhiver-ou-lancer-le-semis-en-dormance-de-votre-pelouse-sinon-vous-gachez-tout-au-printemps-519873.html" /><meta name="robots" content="noindex, follow" />