Publié par - Twim'O Team
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on - il y a 4 heures -
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Pour la 7ème année consécutive, Meilleurtaux et Météojob dévoilent leur « Baromètre emploi & logement ». Cette étude croise l’emploi, les niveaux de salaires et le prix des logements pour établir le classement des villes françaises idéales pour s’installer.
Cette édition 2026 confirme une amélioration des conditions d’installation en France, mais avec des résultats très disparates, distinguant des villes moyennes au sommet du classement et, à l’inverse, les plus grandes villes et le littoral en retrait pour cause de prix parfois prohibitifs.
Même si l’année 2025 n’a pas été économiquement florissante, les grands facteurs qui favorisent l’installation s’améliorent lentement depuis un an. Les taux moyens de crédit immobilier ont ainsi connu une légère baisse, (-0,25 points de base en un an pour s’établir à 3,22% sur 20 ans), même s’ils restent deux points plus élevés qu’il y a cinq ans. Les salaires moyens ont augmenté, après inflation, de 2% en moyenne. Enfin, les prix de l’immobilier se sont stabilisés après plusieurs années de baisse.
« L’amélioration de tous ces facteurs donne un Baromètre emploi & logement en hausse moyenne de 8% au niveau national. Et deux tiers des villes sont plus accessibles cette année que l’an dernier », indique Maxime Chipoy, Directeur éditorial de Meilleurtaux.
En tête du classement, Mulhouse conserve sa place de ville la plus attractive pour travailler et se loger. Accessible sur le plan foncier et soutenue par un marché du travail dynamique offrant de nombreuses opportunités de CDI, elle reste cependant en léger retrait sur les salaires (au 20ᵉ rang).
« Mulhouse illustre parfaitement la dynamique des villes où l’emploi et le logement se conjuguent. Même si les salaires y sont plus modestes, l’accessibilité immobilière compense et offre une certaine qualité de vie », explique Marko Vujasinovic, CEO et co-fondateur de CleverConnect, éditeur du jobboard Meteojob.
Saint-Étienne gagne cinq places en un an et se hisse à la seconde place, portée avant tout par un immobilier très abordable, davantage que par la vitalité de son activité économique avec une offre de contrats de travail plus réduite. Les salaires y restent proches de ceux pratiqués à Mulhouse.
Rouen complète le podium, avec des salaires attractifs et une dynamique de l’emploi favorable, et ce en dépit d’un marché immobilier moins accessible que dans les autres villes du podium.
« C’est une constante depuis le lancement de notre étude : les grandes métropoles sous performent dans notre baromètre malgré leurs marchés du travail plus vigoureux. Ce sont les villes de taille moyenne, bénéficiant d’un immobilier plus abordable à l’achat, qui continuent de monopoliser les premières places », analyse Maxime Chipoy, de Meilleurtaux.
Même si le nombre d’offres d’emploi sur le marché du travail s’est tassé de 10 % en un an, celui-ci reste plus dynamique que pré-covid, avec des variations selon les villes liées à des répartitions différentes de leurs activités économiques.
Metz et Perpignan perdent trois rangs chacune dans le classement et se placent en 5ème et 6ème positions. Metz pâtit de salaires insuffisants malgré un marché de l’emploi porteur, tandis que Perpignan, à l’immobilier attractif, est pénalisée par un nombre de CDI plus limité.
A l’inverse, Le Mans confirme sa bonne dynamique et se hisse à la 8ème place grâce à une amélioration notable de l’activité professionnelle et un prix au m2 attractif (autour de 2 000€/m²). Reims progresse de cinq rangs pour atteindre la 14ème position, aidée par le dynamisme de son tissu économique local.
« Reims est l’une des villes qui surprend le plus cette année. Avec une progression de près de 40 % des offres d’emploi, elle bénéficie pleinement de sa localisation, à seulement 45 minutes en train de Paris. Le coût du logement y reste raisonnable même si les salaires proposés sont en deçà de la majorité des villes étudiées », confirme Marko Vujasinovic, CEO et co-fondateur de CleverConnect, éditeur du jobboard Meteojob.
Il est à noter qu’au cours des 20 dernières années, les activités économiques des villes intermédiaires se sont souvent diversifiées, les rendant plus attractives du point de vue de la recherche d’emplois variés.
Strasbourg enregistre la baisse la plus significative de l’année (-7 places), pénalisée par des salaires stagnants depuis cinq ans et un immobilier trop cher. Lyon, Lille et Toulouse décrochent chacune de quatre places ! En cause : un déséquilibre croissant entre salaires, opportunités professionnelles et prix du foncier.
A l’inverse de ces villes, Bordeaux signe la plus forte progression du classement (+ 7 places, en 16ème position), grâce à un tissu économique très dynamique et des salaires en hausse. Ses prix très élevés l’éloignent cependant du haut du classement : le salaire médian ne permet d’acheter qu’un T1 de 29m². Aix-en-Provence progresse également en fin de tableau (+3), malgré un contraste massif entre une situation favorable pour l’emploi et un marché immobilier qui en fait la ville la plus chère après Paris.
Le logement particulièrement onéreux – le salaire médian ne permet de financer que 28m² – et le faible nombre de CDI disponibles pèsent sur les résultats de Nice, avant-dernière du classement. Enfin, Paris ferme le classement. Malgré des salaires plus élevés, l’immobilier y est inaccessible pour la majorité des ménages.
« Paris reste une ville où l’immobilier est inaccessible pour beaucoup. Même avec des rémunérations confortables, l’apport nécessaire pour acheter un logement suffisamment grand pour une famille reste considérable, et les surfaces adaptées sont hors de portée de la majorité des budgets », précise Maxime Chipoy, Directeur éditorial de Meilleurtaux.
« Une conclusion s’impose : malgré leurs bassins d’emploi, les grandes métropoles ne permettent plus à une majorité de Français de devenir propriétaires de logements suffisamment grands pour y vivre correctement. Les villes moyennes, elles, offrent un équilibre plus juste entre emploi, salaires et logement », explique Marko Vujasinovic, CEO et co-fondateur de CleverConnect, éditeur du jobboard Meteojob.
« Une politique publique de décentralisation, permettant de mieux répartir l’emploi sur le territoire est une clé pour renforcer le dynamisme des villes moyennes. Ces dernières bénéficient déjà de conditions de logement plus favorables, il ne leur manque que des salaires plus attractifs », conclut Maxime Chipoy, de Meilleurtaux.

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