<p>En hiver, beaucoup de salons se parent encore du traditionnel <strong>poinsettia</strong>, avec ses bractées rouges qui crient Noël. La scène est connue : la plante trône fièrement en décembre, puis dépérit en janvier avant de finir à la poubelle, faute de réussir à la garder belle. Pourtant, une autre fleur d’intérieur, tout aussi festive mais bien plus durable, commence à attirer les regards sur les étals.</p> <p>Les jardineries voient monter l’envie d’une <strong>fleur de Noël</strong> capable de refleurir, saison après saison, sans protocole compliqué. Une plante que l’on achète une fois et que l’on retrouve chaque hiver, comme un rituel. Derrière cette envie se cache une bulbeuse spectaculaire qui promet couleur et générosité année après année.</p> <h2>Amaryllis, l’alternative au poinsettia qui tient ses promesses à Noël</h2> <p>Le poinsettia reste associé à l’hiver, mais son usage pose un vrai souci de durabilité : la plupart servent de décorations le temps des fêtes, puis sont jetés à la fin de la saison. Même quand on tente de les garder, faire rougir de nouveau le feuillage demande des efforts supplémentaires qui découragent bien des amateurs.</p> <p>Face à ce constat, l’<strong>amaryllis</strong> (Hippeastrum) s’impose comme une remplaçante logique. Il s’agit d’une plante vivace ornementale et herbacée, qui produit de grandes fleurs rouges, roses, blanches, orange ou saumon. Ces fleurs peuvent être entretenues pendant plusieurs saisons et forment une floraison plus proéminente que celle du poinsettia, ce qui en fait un véritable point focal sur une table de fête. Les bulbes sont disponibles bien avant la période des fêtes, et certaines variétés poussent en seulement 6 à 12 semaines après la plantation, avec à la clé de belles fleurs vibrantes juste à temps pour Noël.</p> <h2>Planter l’amaryllis en pot pour une floraison longue durée en hiver</h2> <p>Dans les zones de rusticité 8 à 10, l’amaryllis peut rester en extérieur toute l’année. Dans les climats plus froids, on la rentre à l’intérieur pendant l’automne et l’hiver, où elle s’adapte très bien à la vie en pot. Quel que soit le climat, la plante se développe mieux dans des contenants étroits, environ un pouce plus larges que la partie la plus épaisse du bulbe, soit à peu près 2 à 3 cm.</p> <p>Une fois votre bulbe installé dans un pot adapté, la culture reste simple : un substrat léger, un arrosage mesuré, et une place lumineuse suffisent à lancer la floraison. La rapidité de développement de certaines variétés, capables de fleurir en 6 à 12 semaines, permet d’organiser sa déco de fin d’année sans stress. On peut mettre en scène cette floraison spectaculaire au milieu de branchages hivernaux, ou l’associer à des feuillages graphiques comme ceux d’un spathiphyllum, dont la <strong>floraison longue durée</strong> et la facilité de culture transforment aussi l’atmosphère interieure.</p> <h2>Faire refleurir l’amaryllis année après année et garder des couleurs au jardin</h2> <p>L’un des grands atouts de l’amaryllis tient à sa capacité à refleurir si l’on respecte un cycle de repos. Pour obtenir de nouvelles fleurs la saison suivante, il faut forcer le bulbe à entrer en dormance pendant quelques semaines. On attend que la plante ait presque terminé sa floraison pour l’année, en général vers la fin de l’été, puis on la place dans un endroit ensoleillé à l’intérieur en arrêtant arrosage et fertilisation. Quand le feuillage commence à jaunir, on le coupe et on déplace le pot dans un lieu frais et sombre pour environ huit semaines, en surveillant simplement l’éventuelle apparition de moisissures ou de parasites. Ensuite, la plante retrouve un emplacement lumineux, reçoit une fine couche de terreau frais et des soins réguliers, avec à la clé de nouvelles hampes florales pour Noël si tout se passe bien.</p> <p>Pour prolonger la couleur au fil des saisons, l’amaryllis peut s’inscrire dans un décor plus large. En intérieur, une <strong>fleur de lune</strong> (spathiphyllum) au feuillage brillant et aux fleurs blanches discrètes apporte harmonie et sérénité, tout en supportant bien la lumière plus faible de l’hiver. Dehors, certains arbustes se chargent de relayer la palette : l’althéa offre ses fleurs de juillet jusqu’aux premières gelées, la longue floraison du <strong>buddleia</strong> s’étale de mai à l’arrivée des premières gelées, la mauve du Cap (<strong>anisodontea</strong>) produit de belles fleurs d’avril jusqu’à fin novembre, et l’hortensia paniculata illumine longtemps les massifs avec ses grandes panicules. De quoi composer, autour de l’amaryllis, un jardin et une maison où la couleur ne s’arrête jamais vraiment.</p> <meta name="original-source" content="https://monjardinmamaison.maison-travaux.fr/mon-jardin-ma-maison/oubliez-les-poinsettias-cette-fleur-de-noel-a-floraison-spectaculaire-refleurit-chaque-hiver-et-vous-allez-vite-regretter-de-ne-pas-lavoir-achetee-plus-tot-518105.html" /><meta name="syndication-source" content="https://monjardinmamaison.maison-travaux.fr/mon-jardin-ma-maison/oubliez-les-poinsettias-cette-fleur-de-noel-a-floraison-spectaculaire-refleurit-chaque-hiver-et-vous-allez-vite-regretter-de-ne-pas-lavoir-achetee-plus-tot-518105.html" /><meta name="robots" content="noindex, follow" />