Publié par - Twim'O Team
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on - il y a 9 heures -
Classé dans - Jardinage et Paysagisme -
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<p>Ils surgissent en plein jour, minuscules et amaigris, parfois au bord d’une route ou dans un carré de pelouse. Des <strong>bébés hérissons</strong> qui n’auraient jamais dû se retrouver seuls errent en quête d’énergie, sans repères. Hippo, trouvé sans trace de sa mère à seulement 131 grammes, résume cette réalité à laquelle les associations sont de plus en plus confrontées. L’image est forte et pose une question de saison.</p> <p>La pénurie d’insectes dans la nature fragilise les mères et expose leurs petits à la disette. Un jeune quitte normalement le nid en suivant sa mère vers <strong>250 g</strong> ; bien en dessous, il est souvent orphelin ou perdu. Les centres s’attendent à davantage de juvéniles affaiblis à l’automne et pendant l’hiver, avec des prises en charge plus lourdes. Et comment aider sans nuire ?</p> <h2>Bébés hérissons et manque d’insectes : pourquoi des abandons</h2> <p>Selon le <strong>NABU</strong> en Basse Saxe, la diminution de la diversité des insectes réduit l’<strong>offre alimentaire</strong> naturelle des hérissons. Les adultes doivent alors couvrir de plus grandes distances pour chasser, ce qui augmente la dépense d’énergie, le stress et le risque d’accidents de la route. Dans ces conditions, certaines mères ne parviennent plus à allaiter ni à chercher assez de nourriture, puis abandonnent leurs petits. Les observations de terrain laissent penser que cet automne et cet hiver, davantage de jeunes hérissons auront besoin d’une aide humaine. Le hérisson est d’ailleurs désormais considéré comme fortement menacé, un signal d’alarme supplémentaire pour la faune des jardins.</p> <p>Le quotidien des soigneurs confirme cette tendance. À l’association <strong>Igelhilfe Lüneburger Heide</strong>, que dirige Cordula Maria Kellner depuis quinze ans, jusqu’à <strong>450 hérissons</strong> sont pris en charge chaque année. La station, certifiée par le vétérinaire, réalise même des opérations sur des animaux blessés par des tondeuses ou des outils de jardin. Les juvéniles arrivent souvent très faibles, parfois chargés de <strong>parasites</strong>, et sont installés dans des box avec un espace de retrait garni de papier toilette jouant le rôle de litière. Ce dispositif permet de suivre leur état à partir des excréments et d’adapter les soins. L’objectif reste clair : offrir un hébergement temporaire avant une remise en liberté quand l’animal est rétabli.</p> <h2>Quand intervenir et comment aider sans danger</h2> <p>Le <strong>NABU</strong> rappelle qu’en Allemagne, la loi sur la protection de la nature n’autorise la prise en charge d’un hérisson que si l’animal est en urgence. Observer d’abord l’animal est décisif, car une intervention injustifiée peut nuire. Un hérisson qui tourne en rond, qui présente une blessure, qui porte des œufs de mouches ou des asticots entre les piquants, ou qui est froid a besoin d’aide immédiate. Dans ces cas, il faut contacter un vétérinaire, une station de sauvetage pour hérissons ou le centre de protection des espèces du NABU pour être guidé. Capturer une mère en errance ou déplacer un animal sans nécessité peut aggraver la situation de petits restés au nid.</p> <p>Le temps d’obtenir un avis professionnel, quelques gestes simples limitent les risques. Placer l’animal au chaud avec une chaleur douce, par exemple une <strong>bouillote</strong> enveloppée, et l’installer dans une boîte en carton aérée et calme. Mettre de l’eau à disposition et, si besoin, un peu de pâtée pour chat ou chien, jamais de lait. Le protéger des mouches et éviter toute manipulation superflue, sans tenter d’administrer des traitements par soi même. Transmettre rapidement le relais à une structure compétente, car les hérissons juvéniles demandent des soins spécifiques et un protocole vétérinaire.</p> <h2>Poids, saison et gestes au jardin pour éviter les abandons</h2> <p>Le poids reste un repère pratique pour estimer la vulnérabilité d’un juvénile. Un jeune suit normalement sa mère autour de <strong>250 g</strong>, ce qui ne signifie pas l’autonomie mais un stade de développement clé. Les centres visent une remise en liberté uniquement quand l’animal a repris des forces et se nourrit seul. Si cela n’est pas possible avant l’hiver, les hérissons restent dans une <strong>maison de sommeil d’hiver</strong> puis sont relâchés plus tard, lorsque les conditions redeviennent favorables. Peser, surveiller l’activité et demander conseil à des professionnels permet d’éviter les erreurs bien intentionnées.</p> <p>La prévention au jardin peut réduire la casse. Plusieurs municipalités restreignent désormais la circulation nocturne des tondeuses pour épargner des animaux essentiellement nocturnes. L’<strong>utilisation des souffleurs de feuilles</strong> est critiquée car elle disperse non seulement les feuilles, mais aussi les insectes et la petite faune. Un simple <strong>tas de feuilles</strong> au pied d’un buisson ou dans un massif devient un abri d’hiver précieux pour les hérissons, coléoptères et larves de papillons. Vérifier avant de débroussailler, laisser des zones un peu sauvages et éviter les travaux de nuit limitent les accidents. Autant de gestes concrets pour diminuer les abandons et donner une chance aux petits trouvés trop tôt sur leur chemin.</p> <div id="professor_prebid-root"></div> <div id="professor_prebid-root"></div> <meta name="original-source" content="https://monjardinmamaison.maison-travaux.fr/mon-jardin-ma-maison/animaux/animaux-du-jardin/bebes-herissons-abandonnes-la-penurie-dinsectes-force-les-meres-a-les-laisser-comment-les-aider-sans-danger-514019.html" /><meta name="syndication-source" content="https://monjardinmamaison.maison-travaux.fr/mon-jardin-ma-maison/animaux/animaux-du-jardin/bebes-herissons-abandonnes-la-penurie-dinsectes-force-les-meres-a-les-laisser-comment-les-aider-sans-danger-514019.html" /><meta name="robots" content="noindex, follow" />