Posted by - Twim'O Team
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on - 29 nov. -
Filed in - Jardinage et Paysagisme -
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<h1>Les jardiniers exhortés à accomplir une tâche vitale en novembre pour empêcher le sol de geler</h1> <p>Les premières gelées tombent, le jardin blanchit et, au petit matin, la terre sonne déjà "comme du béton" sous le pas. Beaucoup rangent alors les outils en se disant que la saison est finie. Pourtant, ce qui se joue en novembre sous la surface conditionne directement la santé du jardin jusqu’au printemps suivant, qu’il s’agisse du potager, des massifs ou des jeunes plantations.</p> <p>C’est ce qu’a voulu démontrer un jardinier britannique, Dan, en filmant deux coins de son terrain lors d’une matinée glaciale : un sol laissé nu, durci par le gel, et un sol protégé par une simple couche de feuilles mortes. Derrière cette expérience très visuelle, un message clair aux jardiniers : en novembre, le <strong>paillage contre le gel</strong> n’est plus un détail, c’est une vraie assurance hiver. Et la différence se voit à la main.</p> <h2>Pourquoi le paillage contre le gel change tout pour votre sol</h2> <p>Dans sa vidéo, Dan montre d’abord ce qui arrive à une terre laissée à nu : la surface est gelée, il ne parvient ni à soulever des mottes ni à enfoncer les doigts dans la boue comme il le ferait sur un sol resté meuble. En hiver, cette croûte glacée rend les parcelles quasiment impraticables, fatigue les racines et complique tous les petits gestes d’entretien ou de récolte tardive.</p> <p>À l’inverse, le paillage crée une véritable couche isolante. Sous quelques centimètres de feuilles, de paille ou de copeaux, la température du sol varie moins, l’humidité reste présente et la vie souterraine continue à un rythme ralenti mais bien réel. Dan résume la scène en soulevant son tapis de feuilles : "Cette terre est très, très molle. Elle a beaucoup d'humidité, et elle n'est pas gelée. C'est froid, mais ce n'est pas gelé. C'est pourquoi nous paillons", a-t-il expliqué dans sa vidéo, citée par le "Mirror". Les vers de terre et les autres petites créatures survivent alors à l’hiver, ce qui aide les plantes à repartir plus vigoureusement au printemps.</p> <h2>La démonstration de Dan sur le paillage d'hiver au jardin</h2> <p>Sur les images relayées, Dan commence par une parcelle qu’il a "oublié" de couvrir. Le sol y est nu, exposé aux pluies et au froid. Lors de cette matinée glaciale, tout est figé : impossible pour lui de casser des mottes à la main ni de gratter la surface avec les doigts. Cette simple scène illustre ce qui attend un jardin où la terre reste découverte de novembre à mars, avec à la clé un sol compacté et difficile à retravailler quand les beaux jours reviennent.</p> <p>Il se déplace ensuite vers une bande du jardin recouverte de feuilles tombées, ramassées au bout de sa rue. La surface du paillis est givrée, mais en soulevant cette couverture, il montre une terre restée parfaitement souple et humide. C’est la définition même du <strong>paillage d’hiver</strong> : recouvrir le sol avec des matériaux comme des copeaux de bois, du compost ou de la paille pour garder l’humidité et contrôler la température. Sous la vidéo, les réactions confirment l’effet déclic, comme ce commentaire : "Le paillage est fantastique à bien des égards, merci de montrer un autre."</p> <h2>Comment réussir le paillage contre le gel en novembre</h2> <p>Pour profiter de cet effet "anti-gel", la fenêtre idéale se situe avant la fin du mois de novembre, quand la terre est froide mais encore travaillable, comme le rappellent aussi de nombreux jardiniers français. La zone à protéger doit être désherbée à la main, puis éventuellement arrosée en profondeur si l’automne a été sec, avant d’être légèrement aérée. Les spécialistes anglais rappellent, à propos de la pelouse, qu’une scarification trop précoce disperse la mousse vivante et compacte le terrain au lieu de l’aider ; en plein automne, mieux vaut donc privilégier ces gestes doux et laisser les travaux plus agressifs pour plus tard, une fois la mousse neutralisée.</p> <p>Vient ensuite le choix des matériaux. Les paillis organiques nourrissent le solvivant en se décomposant, tandis que les paillis minéraux jouent surtout un rôle protecteur et décoratif. Parmi ceux conseillés, on retrouve :</p> <ul> <li>des paillis organiques : écorces déchiquetées, copeaux de bois, paille, tontes de gazon sèches, compost, feuilles mortes,</li> <li>des paillis inorganiques : gravillons, petits cailloux, toile de paysage ou plastique noir pour certaines cultures.</li> </ul> <p>Une fois le matériau choisi, il suffit d’étaler une couche régulière de 5 à 10 cm autour des plantes, sans coller le paillis contre les tiges ni les troncs pour éviter la pourriture. Au potager, des matières légères comme la paille ou les feuilles déchiquetées conviennent bien pour protéger poireaux, choux ou salades. Certains jardiniers malins vont plus loin encore, en reprenant une astuce d’automne : enterrer, sous ce paillis, quelques épluchures de légumes, trognons de pomme ou de poire, pain rassis émietté, coquilles d’œufs écrasées et un peu de marc de café. Ces petits déchets de cuisine se décomposent lentement sous la couverture, enrichissent la terre en profondeur, tout en restant discrets, à condition d’éviter les restes carnés, trop gras, ou un excès d’agrumes et d’oignons.</p> <meta name="original-source" content="https://monjardinmamaison.maison-travaux.fr/mon-jardin-ma-maison/jardin-cette-simple-couche-a-etaler-avant-fin-novembre-pour-eviter-que-votre-sol-ne-gele-comme-du-beton-tout-lhiver-517005.html" /><meta name="syndication-source" content="https://monjardinmamaison.maison-travaux.fr/mon-jardin-ma-maison/jardin-cette-simple-couche-a-etaler-avant-fin-novembre-pour-eviter-que-votre-sol-ne-gele-comme-du-beton-tout-lhiver-517005.html" /><meta name="robots" content="noindex, follow" />