<h1>Terreau gratuit : transformez vos feuilles mortes en "or vert" avec cette méthode simple et infaillible</h1> <p>L’automne arrive, la pelouse se couvre, les allées disparaissent sous un tapis de feuilles mortes et la corvée de râteau recommence. Beaucoup entassent alors ces déchets dans des sacs pour la déchetterie, avant d’acheter des sacs de terreau en jardinerie, souvent de plus en plus chers. Tout cela alors que ce que l’on jette à la benne pourrait nourrir gratuitement le jardin pendant des années.</p> <p>Car loin d’être un encombrant à évacuer, ce tapis de feuilles est un véritable trésor organique, parfois qualifié d’"or vert" par les passionnés de sol vivant. En quelques mois, il peut se transformer en un <strong>terreau de feuilles mortes</strong> d’excellente qualité, à condition de respecter quelques règles simples de tri et de patience, qui changent tout.</p> <h2>Pourquoi le terreau de feuilles mortes est un véritable "or vert"</h2> <p>Le <strong>terreau de feuilles</strong> n’est rien d’autre qu’un amas de feuilles mortes complètement décomposées, réduit à une matière noire, fine et friable, qui rappelle l’humus de sous-bois. Moins nourrissant qu’un compost de déchets de cuisine mais très riche en matière organique, il améliore la structure du sol : il allège les terres lourdes et argileuses, donne du corps aux sols trop sableux et augmente la capacité de rétention d’eau, un vrai plus face aux étés secs.</p> <p>Résultat, les racines s’installent mieux, les plantes souffrent moins de la sécheresse et le sol devient plus facile à travailler. Utilisé pur après tamisage, ce terreau maison offre un support idéal pour les semis et le rempotage, en évitant les substrats du commerce à base de tourbe. Mélangé à la terre du jardin, il nourrit massifs, jardinières ou carrés potagers sans dépenser un euro, dans un esprit de jardinage circulaire plutôt logique.</p> <h2>Bien trier ses feuilles mortes pour un terreau gratuit de qualité</h2> <p>Pour obtenir un terrreau vraiment efficace, tout commence au moment du ramassage. Les "championnes" de la décomposition sont les feuilles de noisetier et de bouleau : tendres, fines, elles se dégradent rapidement sous l’action des micro-organismes et donnent un humus homogène. D’autres, comme le chêne, le hêtre, le châtaignier, le peuplier ou l’érable, se compostent bien mais gagnent à être finement broyées, par exemple au broyeur ou simplement en passant la tondeuse sur le gazon recouvert de feuilles.</p> <p>Certaines familles demandent un peu plus de vigilance. Maison et Travaux rappelle que les feuilles de platane ou de paulownia, très coriaces, sèchent et restent entières longtemps, formant des couches compactes qui étouffent le tas. Celles de rhubarbe, riches en acide oxalique, se dégradent mieux une fois découpées en petits morceaux, tout comme le lierre, à mélanger avec beaucoup de déchets verts pour éviter un compost qui stagne.</p> <ul> <li>Feuilles à privilégier : noisetier, bouleau, érable, nombreuses essences au feuillage fin et tendre.</li> <li>Feuilles à broyer ou à mélanger : chêne, hêtre, châtaignier, peuplier, érable, lierre, rhubarbe.</li> <li>Feuilles à éviter : noyer, platane, marronnier d’Inde, paulownia et toutes les feuilles malades.</li> </ul> <p>L’ennemi numéro un de votre futur <strong>terreau gratuit</strong> reste le noyer. Ses feuilles contiennent une substance chimique, la <strong>juglone</strong>, qui agit comme un inhibiteur de croissance en empêchant la germination et le développement d’autres plantes autour de lui. Intégrées au compost, elles risquent de rendre le terreau toxique pour les jeunes plants. Même prudence avec les feuilles de rosiers ou d’arbres fruitiers tachées : ces marques trahissent des maladies, leurs spores pouvant être redistribuées partout au jardin, y compris via un simple paillage au pied des fruitiers.</p> <h2>La méthode simple et infaillible pour faire son terreau de feuilles</h2> <p>Côté geste, rien de compliqué. Ramassez les feuilles saines à l’aide d’un râteau, d’un balai à gazon ou d’un souffleur qui les regroupe en tas, puis réduisez-les si possible en petits morceaux avec la tondeuse ou un broyeur. Installez-les ensuite dans un coin ombragé du jardin, en tas ou dans un composteur, sans les tasser, en alternant avec un peu de tontes de gazon ou de petits branchages pour aérer et équilibrer. Autre option très simple, popularisée par les jardiniers : remplir de grands sacs robustes percés de quelques trous, légèrement humidifiés puis oubliés plusieurs mois dans un coin abrité.</p> <p>La suite se joue surtout sur la durée. Il faut compter environ 10 mois pour que les feuilles entassées se transforment en une matière sombre, friable et homogène, surtout si vous retournez le tas au printemps comme conseillé dans certaines fiches pratiques, puis que vous le laissez finir sa maturation jusqu’au début de l’été. Un tamis devient alors précieux pour séparer le terreau mûr des nervures et débris encore visibles, qui repartiront pour un nouveau cycle. Le terreau fin ainsi récolté ira aux semis et rempotages, le plus grossier servira d’amendement au potager ou de paillage, éventuellement mélangé à du sable grossier sur les sols très argileux pour créer des micro-poches d’air et éviter l’asphyxie des racines.</p> <meta name="original-source" content="https://monjardinmamaison.maison-travaux.fr/mon-jardin-ma-maison/terreau-gratuit-ce-que-vous-devez-absolument-faire-avec-vos-feuilles-mortes-cet-automne-et-lerreur-qui-ruine-votre-or-vert-517739.html" /><meta name="syndication-source" content="https://monjardinmamaison.maison-travaux.fr/mon-jardin-ma-maison/terreau-gratuit-ce-que-vous-devez-absolument-faire-avec-vos-feuilles-mortes-cet-automne-et-lerreur-qui-ruine-votre-or-vert-517739.html" /><meta name="robots" content="noindex, follow" />